Ce sont les Bituriges Vivisques, peuplade venue du Nord qui implantèrent les premiers ceps de vigne provenant de Grèce via les échanges commerciaux entre les comptoirs phéniciens de la côte Méditerranéenne et le Bordelais bien avant que Jules César n’entreprenne la Conquête des Gaules. En effet, les grecs ont donné à Bordeaux son nom, « le comptoir de commerce ». Bordeaux n’est-il pas le plus court chemin pour rallier la Méditerranée à l’Océan et de là, l’Angleterre ? Les premiers vignobles s’implantent dans la région du Médoc, bande de terre située sur la rive gauche de la Garonne entre Bordeaux et son embouchure sur l’océan. Cette terre relativement pauvre se prête particulièrement bien à l’acclimatation du biturica, plan cultivé en Albanie et provenant sans doute de la région du croissant fertile. Ce cépage dont Pline l’Ancien nous dit « Sa grappe peu serrée supporte bien les chaleurs et les vents du midi, elle rend en quantité un vin qui monte à la tête, qui se garde longtemps et qui se bonifie au bout de quelques années ».
L’un des premiers grands vignobles connus est celui du poète Ausone, (né en 310, mort en 394), qui installe sa propriété sur les hauteurs de Saint-Emilion. Il faudra attendre le Moyen-Âge pour voir se développer le vignoble bordelais ; et l’apogée de son commerce viticole sera du à la monté sur le trône d’Angleterre d’Henri II Plantagenet, comte d'Anjou et époux d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine, ex-épouse de Louis VII. Du fait de sa position géographique, Bordeaux exporte son vin vers les royaumes d’Angleterre, de Hollande, de la Suède et même vers la cour des Tzars de Russie, le royaume de France, quant à lui consomme les vins de la Bourgogne et du Val de Loire.
A titre d’information, en 1309 l’Aquitaine exporte 1 027 240 hectolitres de vin. La fin de la domination anglaise sera un tournant décisif dans le commerce du vin. Le négoce bordelais s’écroule et il faudra attendre le XVIIème siècle pour le renouveau du commerce, notamment avec les iles et les États-Unis d’Amérique. En 1848 l’épidémie de phylloxera ravagera une grande partie du vignoble bordelais ruinant un nombre considérable de petits producteurs.
Aujourd’hui, le vignoble bordelais représente cent mille hectares de vigne, le dixième de la surface du département, vingt milles déclarants de récolte, 6 millions d’hectolitres de vin et enfin environ 13000 appellations Châteaux. Des crus prestigieux : Château Pétrus, Château Ausone, Château Cheval Blanc… pour la région de Saint-Emilion, Château Margot, Château Laffitte, Château Cos d’Estournelles, Château Palmer, ... pour le Médoc, Château Pape Clément, Château Haut Brillon, Château Pic Cailloux … pour les Graves, sans oublier les Sauternes avec son fameux Château Yquem, les Premières Côtes de Blaye, les Entre-Deux-Mers, les Premières Côtes de Bordeaux, les Sainte Croix du Mont, Côtes de Castillon, etc, etc.
Château Mouton Rothschild grand cru classé de Pauillac, offre à ses acheteurs une étiquette réalisée par un grand artiste du monde de la peinture et la collection complète des étiquettes de ce château est la passion de certains collectionneurs.
Pour les amoureux du vin et du savoir faire,
je vous convie, lors de votre prochain séjour dans la capitale de l'Aquitaine,
à visiter le Musée des Chartrons dédié au négoce du vin. Au hasard d'une
vieille étiquette, si vous découvrez la mention "Retour des Indes",
sachez qu'une cargaison de futs retrouvée dans les cales d'un galion
revenant d’un voyage aux Indes, l’équipage ayant oublié de livrer la
marchandise. Pour savoir quel gout avait le vin et surtout désireux
de connaitre si le produit était toujours commercialisable, quelle ne
fut pas la surprise des dégustateurs en constatant que le voyage avait
grandement bonifié le vin. A la suite de cette découverte, certains
négociants n’hésitèrent pas à payer un allée retour, vers les Indes,
à leurs barriques afin d’accélérer le phénomène de vieillissement du
vin.
Autre anecdote, lors de la construction du Pont d'Arcin, appelé
aujourd'hui Pont François Mitterrand, une gabare échouée fut découverte
dans le lit de la Garonne; on ne connait pas les origines de ce naufrage;
à bord on a trouvé tout un lot de bouteilles de vin de Bordeaux et malgré
qu'elles soient demeuré plus d'un siècle dans les boues du fleuve, le
vin était resté d'une grande qualité dégustatrice. La cargaison fut
vendue aux enchères pour la plus grande joie des collectionneurs.
Les vins dits de Bordeaux possèdent des qualités
spéciales qui justifient l'estime et la faveur dont ils sont l'objet
dans l'opinion universelle. Ils sont non seulement inoffensifs, mais
réconfortants, et en quelque sorte médicaux. Les transports., les lointains
voyages en mer, loin de les altérer, les bonifient ; ils peuvent se
conserver de longues années, le temps n'exerçant sur, eux qu'une heureuse
influence ; aussi, dans le magnifique ensemble de ces productions, n'avons-nous
qu'à caractériser les mérites variés des divers crus. Les relevés officiels
évaluent à 158 418 hectares l'étendue des terrains cultivés en vignes
dans le département de la Gironde. Ils se partagent en cinq régions,
qui sont, dans l'ordre de la valeur de leurs produits le Médoc, les
Graves, les Côtes, le Palus et l'Entre-deux-Mers. Le Médoc comprend
une langue de terre s'étendant de Blanquefort à l'extrémité nord du
bassin d'Arcachon ; son sommet est à la Pointe-de-Grave, et elle est
bornée à l'est par le fleuve la Gironde, à l'ouest par l'Océan. Il comprend
48 communes vinicoles, que le commerce divise en haut et bas Médoc,
par rapport au cours du fleuve, et dont il attribue 30 au haut Médoc
et 18 au bas Médoc. La contrée se présente sous l'aspect d'une vaste
plaine coupée par des coteaux caillouteux. La nature du sol, très peu
homogène explique la diversité des produits. Les cépages les plus répandus
sont le cabernet sauvignon, le franc-cabernet ou cabernet gris, le merlet,
le malbec et le verdot.
Dans le chiffre général de la récolte, la
part du Médoc, pour les 20,000 hectares qu'il possède, est de 360,000
hectolitres, dont un quart environ de vins tout à fait supérieurs, un
quart de vins fins, et le reste de vins plus ou moins ordinaires.
Le commerce range les produits du Médoc en trois catégories principales
: les vins classés, les vins bourgeois, et les paysans. Ces classifications
ont donné naissance à une industrie particulière au pays, celle des
courtiers. Elle exige une grande finesse de gout, beaucoup d'expérience
et une impartialité notoire. Arbitre généralement accepté entre, le
producteur et le commerçant, non seulement le courtier assigne à la
marchandise son rang et sa valeur actuelle, mais il doit pressentir
celle que le temps doit lui ajouter. Le rôle des courtiers a donc une
importance considérable.
La grande autorité en cette matière, William
Franck, dans son Traité sur les vins du Médoc, énumère une soixantaine
de crus classés, qu'il répartit en cinq grandes divisions. La première
renferme les trois grands crus du Médoc rangés dans l'ordre suivant
1° Château-Margaux, à la famille Pillet-Vill, donnant annuellement environ
155 tonneaux de 900 hectolitres 2° Château-Laffitte, à la famille de
Rothschild, donnant annuellement 140 tonneaux de premier choix 3° Château-Latour,
donnant de 70 à 90 tonneaux. La contenance de ces trois célèbres vignobles
est de 80 hectares pour le Château-Margaux, 67 hectares pour le Château-Laffitte
et 42 hectares pour le Château-Latour.
Comme types de la 2ème
classe, il convient de citer les Branne-Cantenac, les Gruau-Larose,
les Léoville, les Mouton-Rothschild, les Rauzan-Rauzan ; pour la 3e
classe, les Issan, les Philippe-Dubignon, les Beaucaillou, les Fruitier,
les Lagrange, les Lacolonie et Malescot ; pour la 4ème classe,
les Talbot, les Calon-Lestapis, les Duluc aîné, les Palmer, les Saint-Pierre;
enfin, pour la 5ème classe, les Batailley, les Canet-Pontet,
les Cantemerle, les Jurine, les Grand-Puy.
L'Angleterre, la Russie,
la Belgique, la Hollande et le nord de l'Europe sont les principaux
débouchés des vins du Médoc. Ceux destinés à l'Angleterre subissent
souvent un mélange des vins du Midi, réclamé par des palais habitués
aux vins de Porto et, aux boissons alcoolisées. Les produits du Médoc
y perdent en partie cette finesse, ce moelleux qui ajoutent tant à la
pureté et à la distinction de leur bouquet.
La région de Graves tire son nom de la nature
de son sol c'est une couche de graviers mêlée de sablons et d'une proportion
plus ou moins forte d'argile, qui recouvre les plateaux et les collines
de formation tertiaire aux environs de Bordeaux. Elle occupe les plaines
hautes, voisines des confluents de la Garonne et de la Dordogne, du
Ceron et de la Garonne, de l'Isle et de la Dordogne elle embrasse une
zone de près de 50 kilomètres depuis Châtillon-sur-Gironde jusqu'au-delà
de Langon. Les vins rouges que l'on y récolte sont, en général, plus
corsés, plus spiritueux, plus colorés que ceux du Médoc ; mais ils ont
moins de bouquet et leur sève est toute différente ; il leur faut, en
outre, six ou huit ans de tonneau avant de pouvoir être mis en bouteilles;
mais, après ce temps, ils sont d'excellente garde. Parmi les vins rouges
de Graves, la première place appartient sans contredit au cru de Haut-
Brion, qui appartient aux héritiers Amédée Larrieu. Ce vignoble hors
ligne d'une contenance de 50 hectares, est situé dans la commune de
Pessac, à 6 kilomètres de Bordeaux. Ses produits sont classés immédiatement
après les margaux, les Laffitte et les Latour. Le mode de culture que
l'on y suit diffère des usages du Médoc ; il est particulier aux Graves
la grosse vidure et la vidure sauvignonne, associées au malbec et au
cruchinet, en sont les principaux cépages. Le haut-brion, dont la production
est d'environ 100 tonneaux, se distingue par une belle couleur, un bouquet
fort agréable et beaucoup de vivacité. Il ne lui manque qu'un peu plus
de moelleux pour égaler les plus grands vins du Médoc.
Après le
Haut-Brion, mais à distance, les plus estimés, parmi les vins rouges
de Graves, sont ceux du Haut-Talence, de Mérignac, de Carbonnieux et
de Léognan. Le Mérignac est estimé pour sa délicatesse. Le Carbonnieux
se recommande par une jolie couleur, beaucoup de corps et de générosité;
c'est presque un bourgogne bordelais. Le Léognan se classe parmi les
bons ordinaires.
C'est surtout à ses vignes blanches que la région
de Graves doit sa renommée et ses plus riches produits Bommes, Preignac,
Fargues, Barsac, Sauternes sont les perles les plus précieuses de son
écrin. Les cépages les plus généralement cultivés dans ces contrées
sont le sémillon et le sauvignon. Voici ce que dit du nectar qu'ils
produisent un connaisseur enthousiaste « Ce n'est pas un vin, c'est
une liqueur limpide, d'un jaune paille, où semblent s'être concentrés
les rayons du soleil. » Revenons à nos appréciations qui, pour être
plus prosaïques, ont aussi leur éloquence. Les principaux crus de la
commune de Bommes sont Château-Vigneau, qui a obtenu une médaille d'or
à l'Exposition universelle de 1867 ; Château- Peyraguey, Château-la-Tour-Blanche
et Château- Rabaut. Les vins blancs du haut Preignac sont réputés et
vendus comme grands vins de Sauternes, dans la catégorie desquels ils
entrent par leur sève, leur liqueur et leur arome. Le Château-Suduiraut
est classé premier cru de Preignac. Fargues possède comme premier cru
le vignoble Rieussec. Les crus supérieurs de Barsac, très chauds, corsés,
capiteux, très parfumés, sont le Château-Coutet, le Château-Cimens,
et après eux, en voie de constante amélioration, Château-Caillou et
Château-Myrat-Broustet. Le sauternes, dont il nous reste à parler, réunit
toutes les qualités des vins blancs de Graves, couleur, finesse, moelleux,
saveur, parfum, chaleur sans excitation on a dit justement de lui «
C'est l'idéal du vin blanc » et poétiquement « C'est l'extravagance
du parfait. » Nous lui devons une victoire qui, celle-là, n'a couté
ni larmes ni sang. Lors de l'Exposition de 1867, les jurés dégustateurs
des vins du Rhin prétendaient pour ces vins à une supériorité sans rivale
et offraient à l'appui de leur opinion une dégustation comparative avec
nos vins de Sauternes ; le défi fut accepté, et voici dans quels termes
l'un des assistants rend compte des principaux épisodes de l'épreuve
« Le président de la classe 1873 ( celle des boissons ) qui était
Prussien, désigna lui-même les deux bouteilles de vin du Rhin qui furent
apportées. Nous leur opposions deux bouteilles de Château-Vigneau-Pontac,
1861. Vingt des dégustateurs les plus expérimentés, parmi lesquels figuraient
les délégués de la Prusse, étaient les juges du camp. Deux verres contenant
les deux vins concurrents leur furent présentés, sans désignation distinctive,
et les voix furent recueillies. Elles se sont trouvées unanimes, et
le vainqueur fut reconnu sans contestation. Est-il besoin de vous dire
que c'était le sauternes? » « Il n'est pas inutile de remarquer,
ajoute le narrateur, qu'il fut avoué ensuite que le vin du Rhin provenait
d'une barrique unique, résultat de raisins choisis grain à grain sur
toute une récolte. »
Les grands crus de Sauternes sont le Château-
Yquem, domaine entré par mariage, en 1785, dans la maison de Lur-Saluces.
90 hectares sont consacrés à la vigne blanche. Le vin d'Yquem, conservé
pendant quelques années, atteint le prix de 10,000 francs le tonneau
il a été payé 20,000 francs en 1859 par le grand-duc Constantin frère
de l'empereur de Russie, lors de son passage à Bordeaux.
N'oublions
pas, comme crus rivaux de l'Yquem, le domaine de Château-Guiraud, situé
entre Yquem et le bourg de Sauternes, ni le vignoble de Château-Raymond-Lafon.
Le premier comprend 66 hectares et le second 8 hectares de vignes blanches
dans d'excellentes expositions.
Les vignobles appartenant à la région des Côtes occupent la chaîne de collines qui s'étend sur la rive de la, Garonne, depuis Ambarès jusqu'à Sainte-Croix-du-Mont. Les produits de cette contrée, auxquels le commerce assimile souvent ceux de la rive droite de la Dordogne, depuis Bourg jusqu'à Fronsac, se distinguent et s'expédient sous le nom de vins de petites côtes et vins de bonnes côtes. Les plus renommés, à juste titre, sont ceux que l'on récolte sur la commune de Saint-Émilion, et qui en portent le nom. Ce vignoble compte 1,050 hectares, dont les cépages sont le noir de Pressac, le merlot, le bouchet ou cabernet, chacun dans la proportion d'un tiers. Les qualités qui caractérisent les saint-émilion sont leur chaleur, leur générosité et leur belle couleur ils acquièrent en vieillissant un bouquet particulier très agréable ils gagnent constamment en bouteilles jusqu'à dix ans, et peuvent s'y conserver quarante ou cinquante ans. On les a appelés les bourgognes de la Gironde, et leur réputation très ancienne grandit tous les jours. Une médaille d'or collective à l'Exposition universelle de 1867, a été accordée aux premiers crus de Saint-Émilion. Ceux qui répondent le mieux aux qualités que comporte ce nom sont Château-Bel-Air, cru Ausone, Château- Canon, Château-Troplong, Château-Fonplegade, Château-Beau-Séjour, clos Fourtot, Trois-Moulins, La Madeleine, etc. Depuis plusieurs années, le prix des vins de Saint-Émilion augmente en même temps que leur réputation. En 1874, les premiers crus 1865 se sont vendus, jusqu'à 2,000 francs le tonneau. Aussi fait-on dans le pays, d'importantes plantations. Il y a dans le classement commercial une qualité intermédiaire entre les premiers et deuxièmes crus, ce qui n'a lieu croyons-nous que pour les vins de Saint-Émilion.
Le Palus, ainsi que l'indique l'étymologie latine
de son nom, est un terroir formé, par les alluvions à fond tourbeux
et marécageux, qui bordent les rives de la Garonne près de Bordeaux.
Le sol, préalablement défoncé, se prête à une culture fertile de la
vigne ; le merlot, le malbec et surtout le gros et le petit verdot en
sont les principaux cépages. Les Palus produisent des vins très colorés,
spiritueux et exempts de goût de terroir ; mais on leur reproche généralement
de manquer un peu de corps et de nerf ils doivent rester sept à huit
ans en tonneaux, avant d'être mis en bouteilles. Les voyages en mer
leur sont très favorables. Les meilleurs crus sont ceux de Queyries
et de Montferrand, sur la rive droite de la Garonne, vis-à-vis des Chartrons
ils sont recherchés comme vins d'expédition, et servent aussi à corser
les vins faibles du Médoc.
Après tous les produits distingués que
nous avons signalés, nous parlerons peu des vins, fort ordinaires, que
l'on récolte dans l'espace compris entre la Dordogne et la Garonne,
désigné sou le nom de l'Entre-deux-Mers. Les vins rouges y sont rares
et médiocres ; les vins blancs valent mieux et sont plus abondants ;
les meilleurs sont consommés à Paris. Le département de la Gironde possède
encore d'autres vignobles, notamment dans les arrondissements de Blaye
et de Libourne ; leurs produits ajoutent de notables éléments à la prospérité
du pays et à l'importance de son commerce ; mais c'est à ce titre seulement
qu'ils méritent que l'on en fasse mention.
Voilà ce que l’on pouvait
lire dans certains récits du XIVème. Aujourd’hui le Blayait,
les côtes de Bourg produisent, et en particulier les coteaux qui bordent
la rive droite de la Gironde, produisent également des vins de qualité.
Bien sûr, ils n’ont pas la renommé de vignobles de la rive gauche qui,
avec les Médoc, Haut Médoc ; Pauillac et autre Saint Julien tiennent
le haut du pavé avec leurs crus prestigieux. Château Margot, dans le
Haut-Médoc est l’ancien domaine royal d’Édouard II, roi d’Angleterre
qui avait implanté sa forteresse sur la Mothe de Margaux. C'est à l'initiative
du Marquis de La Colonilla que l'on doit l'actuelle construction.
Château Mouton Rothschild grand cru classé de Pauillac, offre à ses
acheteurs une étiquette réalisée par un grand artiste du monde de la
peinture et la collection complète des étiquettes de ce château est
la passion de certains collectionneurs.
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