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Le Style Roman

L’histoire de l’art désigne
sous le terme d’art Roman, la période qui s’étend
du XIème et s’applique aussi bien au
monuments qu’au statuaire de la même période. C’est
à l’archéologue français Charles de Guerville que
l’on doit sa définition, passée dans le langage
courant à partir de 1835.
Il se caractérise par
des constructions massives et des voutes en pleins
cintres comme par exemple la façade de l’abbaye
de Conques (12), il est omniprésent dans les Deux
Sèvres, en Vendée et en général dans le Poitou,
ou l’on remarque que la plupart des édifices religieux
appartiennent à cette période.
En entrée, le
tympan très simple sur les premiers édifices romans,
devient de plus en plus décoré à la fois pour magnifier
la maison de Dieu et participer à l'instruction
religieuse en reprenant des scènes de livres liturgiques
; parmi les thèmes représentés, on retrouve par
exemple celui du Tétramorphe (allusion à l'Apocalypse
et symbole des quatre Évangélistes), celui du jugement
dernier, etc.

La nef à plusieurs travées, avec la
voûte dite plein cintre (voûte tunnel ou avec arcs-doubleaux),
en berceau brisé, en voûte d'arêtes, à file de coupoles
(coupole à pans ou hémisphérique) ; un transept
en général simple avec ou non des chapelles échelonnées
; on trouve cependant des églises sans transept
dans le cas des constructions les plus humbles ou
avec deux transepts, en particulier en Allemagne
où s'est développée l'architecture ottonienne. un
chœur ; une abside avec ou non des chapelles rayonnantes,
appelées également chapelles absidiales, et une
voûte en cul-de-four (voûte quart sphérique).
À l'extérieur du bâtiment, figurent des éléments
décoratifs initialement très simples comme la bande
lombarde (sous le premier art roman), puis plus
riches avec de nombreuses sculptures (sous le second
art roman).
À la fin du premier art roman apparaissent
les déambulatoires dont le développement s'explique
par l'explosion du culte des reliques et des pèlerinages.
La structure de ce plan, très simple dans le
premier art roman, se complexifie à l'apogée de
l'art clunisien notamment dans l'organisation de
la partie Est des constructions (transept, chœur,
abside) ; en réaction à cette richesse architecturale
ostentatoire, les cisterciens prônent un retour
à la simplicité et, sur le plan architectural et
plus général artistique, à une esthétique épurée
qui constitue l'art cistercien.
Style Gothique

L’art gothique ou art français
(en latin francigenum opus) est une période artistique
s'étendant sur environ quatre cents ans, qui s'est
développé à partir de la seconde partie du Moyen
Âge en France puis en Europe occidentale.
Les
cathédrales gothiques sont immenses et complexes.
Elles sont recouvertes en utilisant une nouvelle
technique architecturale: celle de la voûte sur
croisée d'ogive.

Une voûte sur croisée d'ogives est une voûte formée de deux arcs qui se croisent en diagonales. Cette technique est une caractéristique de l'architecture gothique. Les cathédrales gothiques sont très élevées car le poids des pierres ne reposent pas sur deux piliers, mais sur quatre piliers. Pour soutenir le poids des voûtes sur croisée d'ogive, on a utilisé la technique des arcs-boutants. Un arc-boutant est l'élément d'appui en forme de demi-arc situé à l'extérieur de l'édifice; il repose sur un contrefort et soutient le mur là où s'exercent les plus fortes poussées des voûtes sur croisées d'ogive. Les constructeurs cherchèrent à annuler le poids des ogives par des arcs-boutants cachés dans la couverture de l'édifice, puis par un support extérieur sur un contrefort. Les arcs-boutants paraissent nécessaires dès la construction pour les édifices du premier art gothique qui ont adopté une élévation à trois niveaux. Les vitraux de ces cathédrales sont colorés et apportent plus de lumière que les cathédrales de l'art roman.
Cette rubrique vous présente
quelques uns des grands édifices religieux de notre
pays qui en comporte un nombre important.
On appelle
cathédrale le siège d'un évêché, là où se situe la Cathedra,
c'est-à-dire là où monseigneur l'évêque à son siège.
Certaines ne sont plus le siège d'un évêché, mais le
bâtiment en a néanmoins conservé le nom. Une basilique
quant à elle, est un lieu de prières, voire de pèlerinage
comme Lisieux, Lourde, La Salette...
Les abbayes
sont des lieux de retraite pour des hommes qui se sont
voués au service de Dieu.


Ces hommes appelés communément
moines, bien qu'ils appartiennent à différent ordres
monastiques (Dominicain, Cisterciens, Franciscains...)
ont été des découvreurs dans certains domaines (Dom
Pérignon, le créateur du Champagne, Frère Jérôme Maubec
pour la liqueur dénommé'Chartreuse, etc.)
On désigne
sous le terme de couvent où de carmel les lieux où demeurent
les femmes qui elle aussi ont pour vocation de servir
Dieu. Pendant très longtemps, ces femmes ont été infirmières
dans les hôpitaux, dans les asiles de vieillards et
d'aliénés, et aussi dans le système pénitencier où elles
assuraient la surveillances des femmes dans les prisons
réservées aux femmes ayant commit des délits. Sous l'appellation
« bonne Sœur» on désigne également différents ordres
religieux (Petites Sœurs des Pauvres, Carmélites, Compagnie
de Jésus...)
Historique


Les Orgues de la Cathédrale

Pratiquement toutes les cathédrales de France en sont équipées et à chaque office célébré ont entend toujours ce magnifique instrument interpréter une œuvre musicale. Qui n’a pas entendu jouer sur l’orgue d’une église le célèbre « Jésus que ma joie demeure » de Jean-Sébastien Bach. Mais alors c’est quoi un Orgue ?
Les jeux d’orgue
Un orgue est composé de plusieurs
séries de tuyaux (un tuyau par touche du clavier
ou du pédalier), que l’on appelle un «jeu d’orgue ».
Chaque jeu représente l’équivalent d’un instrument
de musique : les tuyaux d’un même jeu sont en effet
fabriqués avec le même matériau, sont de la même
forme entre eux, et leurs dimensions sont harmonieusement
proportionnées. Un jeu d'orgue, c’est une grande
flûte de Pan. Pour des claviers de 56 notes par
exemple, un seul jeu d’orgue contient donc 56 tuyaux.
Les orgues atteignent vite le millier de tuyaux,
les plus grands dépassant les 6000 tuyaux. A noter
que rien n’étant jamais normalisé sur un orgue,
le nombre de touches par clavier peut varier d’une
trentaine à plus de 60, et sans garantie que chaque
clavier du même instrument ait autant de touches
que les autres !
La taille des tuyaux va de un
centimètre à peine pour les plus petits (sons aigus)
à des monstres de plus de dix mètres (sons très
graves), une hauteur d’une maison de plus de quatre
étages ! il existe toutes sortes de tuyaux : des
carrés en bois et des cylindriques ou coniques en
métal (un mélange plomb/étain dont la sonorité est
d’autant plus brillante qu’il y a davantage d ’étain).
La majorité des jeux sont dits à bouche parce qu’ils
fonctionnent comme des flûtes à bec, mais on trouve
aussi des jeux d’anches dont la conception est différente
parce qu’ils renferment une languette métallique
dont la vibration imite les instruments à vent de
l’orchestre. Les formes des tuyaux de chaque jeu
sont extrêmement diverses et déterminent des timbres
différents, qu'ils soient à anche ou à bouche. Tous
sont fabriqués à la main et de façon très personnelle
par les facteurs d’orgues : même les jeux portant
le même nom sonnent différemment d’un orgue à un
autre ou au sein du même instrument !
Pour relier
les touches des claviers ou du pédalier aux tuyaux,
tout un réseau de transmissions doit être élaboré.
Sur les orgues dits mécaniques, c’est toute une
tringlerie faite de tiges de bois et de métal en
relais qui s'en charge, les plans en sont toujours
extrêmement complexes. D’autres techniques existent
également : électroaimants ou tubes à air comprimé,
les liaisons mécaniques étant parfois impossibles
sur des instruments immenses. Toutefois, les organistes
préfèrent presque toujours les orgues à transmission
mécanique qui laissent des sensations plus fortes
sous les doigts et sont plus en lien avec le son.
Les tuyaux sont plantés sur des sommiers, grandes
caisses en bois compartimentées où de l’air sous
pression, issu d’un moteur électrique, est emprisonné
(avant la généralisation du courant électrique,
l’aide de pompeurs était donc indispensable). Lorsqu’une
touche est enfoncée, elle agit sur une soupape,
libérant l’air qui s'enfuit dans les tuyaux correspondants
et les fait sonner.
La registration
On ne fait pas sonner tous
les jeux en même temps, ce serait toujours très
fort et sans nuance possible ! Chaque clavier correspond
à un plan sonore dont les jeux sont sélectionnés
par l’organiste à l’aide de manettes situées près
des claviers. C'est lorsqu’une manette est tirée
que les tuyaux correspondant à ce jeu-là seront
accessibles. C’est ainsi que si par exemple quatre
manettes sont tirées sur un même clavier, on entendra
sonner quatre tuyaux en même temps pour chaque touche
enfoncée. Chaque clavier étant relié à ses propres
jeux, on dispose d’autant de plans sonores, indépendants
les uns des autres, que de claviers, des « instruments
» différents peuvent alors dialoguer entre eux.
Mais l’organiste peut aussi les additionner entre
eux, et y compris sur le pédalier, ce qui lui permet
parfois de jouer très fort avec les pieds seuls,
en gardant les mains dans les poches ! La registration
est le choix des mélanges de toutes ces sonorités
que l’organiste doit effectuer, travail à recommencer
sur chaque orgue, et pour chaque partie de pièce
d’orgue. Il y passe souvent plus de temps qu’à apprendre
ses notes...br> Les sonorités possibles d’un orgue
sont bien plus nombreuses qu’on ne l’imaginerait
: les mathématiciens calculent que pour un jeux,
il y a 2n-1 possibilités. On compte ainsi déjà quinze
types de sonorités possibles avec un tout petit
orgue de quatre jeux seulement, pour un orgue de
taille moyenne d’une trentaine jeux, cela dépasse
les quatre milliards de possibilités différentes
! Toutes ne sont pas jouables sur tous les claviers
ni musicalement acceptables, mais cela laisse tout
de même plusieurs milliers de « vraies » façons
de faire sonner l’instrument, un vrai casse-tête
pour les organistes. Voilà pourquoi rien n’est indiqué
sur les partitions : comme les orgues sont tous
extrêmement divers, si les compositeurs imposaient
leurs sonorités, il se trouverait bien peu d’instruments
pour y défendre leurs œuvres comme ils le voudraient...
Sources : Isabelle Sebah, organiste-concertiste
et conférencière
Depuis le concile de Nicée en
325, le principe de l'établissement d'un évêque dans
une ville, a eu pour conséquence d'installer les cathédrales
en milieu urbain. Cette disposition est à l'origine
de l'accroissement des villes dont les habitations se
regroupaient autours du bâtiment. Au Ier
siècle l'évêque célébrait l'office dans la «domus ecclésiae»,
une maison privée mise à sa disposition. Après l'édit
de Milan, proclamé en 313 par l'empereur Constantin
et reconnaissant officiellement la religion chrétienne
dans l'empire Romain, la fonction d'évêque c'est solennisée
et des constructions ont été entreprise pour lui, son
clergé et ses fidèles. L'ensemble format le groupe épiscopale
et comprenait la demeure de l'évêque, dénommé le palais
épiscopale, l'église, un autre bâtiment étant réservé
aux catéchumènes et un baptistère.
Il n'y a pas,
à proprement parler d'architecture type; les constructions
ayant évoluées en fonction de la liturgie et des traditions
locale en matière de construction. A l'origine le baptistère
était constituée d'un grand bassin afin de procédé à
l'immersion totale du baptisé. Les baptistères ont ensuite
remplacées par des cuves baptismales placées à l'intérieur
des églises. Les premières cathédrales se sont inspiré
des salles publiques romaines et non des temples romains
où les fidèles n'avaient pas le droit de pénétrer, l'accès
en étant réservées uniquement aux vestales qui officiaient
à l'intérieur.
Le concile d'Aix la Chapelle en 817
a défini l'organisation de l'administration épiscopale.
Le clergé qui assiste l'évêque dans ses taches diocésaines
a dès lors constitué le chapitre cathédral, formé des
chanoines groupés en communauté et habitants des maisons
sises autour d'une cour voisine de l'église. L'ensemble
de l'enclos des chanoines a pris le nom de cloitre.
Les chapitres sont devenus puissant à partir du XIIème
siècle après la réforme du pape Grégoire lorsque le
pouvoir de l'évêque est devenu indépendant du pouvoir
laïc. Administrateurs des bien de l'évêché, les chanoines
ont alors financé les grandes cathédrales de l'époque,
dont l'essor à coïncidé avec l'épanouissement de l'art
gothique.
Les édifices ont parut très tôt comme un
symbole de prestige et également affirmé la toute puissance
de l'Église Romaine. Il faut dire aussi que vilains
et autres manants comme se plaisait la noblesse à désigner
le menu peuple, était le seul endroit où il pouvait
sans crainte admirer de «belles choses » objets en or
et avec des pierres précieuses,etc.. et comme le dit
le proverbe :«on n'attire pas les mouches avec du vinaigre !»
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